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181, avenue Costa de Beauegard 73290 LA MOTTE SERVOLEX

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    Brigitte Baldaquino

    Artiste plasticienne et directrice artistique de la galerie

    Brigitte Baldaquino

    Artiste plasticienne et directrice artistique de la galerie

    Brigitte Baldaquino est née au Maroc. Sa première période artistique, dans les années 70, se caractérise par une peinture qui mélange figuration, écriture et matière. À partir des années 90, son travail s’oriente sur l’utilisation et l’interprétation du signe, à la fois dans sa dimension historique et poétique. Attachée à l’art contemporain dans son approche réflexive et conceptuelle, elle croit cependant à un art dans sa forme presque traditionnelle. En deux ou trois dimensions, toiles ou bois chargés de matières, de terre, d’ocre, d’oxydes, ses œuvres sont à la fois visuelles et matiéristes. En 1994, son support exclusif devient la tôle rouillée. D’abord travaillée pour elle-même, elle prend le rôle de matrice pour imprégner différents subjectiles. Le signe, jusque-là emprunté aux registres répertoriés des traces historiques laisse place à des images improbables sorties de la mémoire et du passé de l’artiste. Au fil du temps et d’un travail d’introspection, son œuvre s’ ”incarne” progressivement et continue d’évoluer dans la relation entre support et matière. La photographie sur laquelle la rouille vient encore et toujours se poser est omniprésente. En 2010, l’œuvre descend de sa cimaise pour s’exprimer sous d’autres formes, sculptures, installations, vidéos, productions multimédias, livres… La rouille reste aujourd’hui le médium dominant de l’artiste. Chacune de ses expositions est l’occasion privilégiée de montrer une nouvelle étape de ses recherches autour du temps et de la mémoire. Brigitte Baldaquino vit et travaille près de Chambéry en Savoie. Elle est également la directrice artistique de l’Atelier Galerie de l’ÉPICERIE à La-Motte-Servolex.

    Ankh

    Sculptrice

    Ankh

    Sculptrice

    Mémoire du bois, mémoire des os, mémoire de l’eau qui restitue des objets érodés et qui nous parlent du temps qui passe ( céramique, tuiles anciennes…). Le bois nous parle de l’arbre, les os nous parlent de l’homme, de ce qu’il fut, de ce qui le fit tenir debout, la céramique nous parle de la terre, que l’on pétrit, à laquelle la main donne forme, qui garde les empreintes et qui, à la cuisson, les garde en mémoire. J’aime assembler toutes ces matières, les couler dans du béton et créer ainsi des sculptures simples et épurées, et que j’aime ainsi nommer les Correspondances. Ces sculptures : stèles, cubes, ou autres formes parfois anthropomorphiques sont pour moi une construction, dans un processus de projection anticipée. J'imagine l'œuvre finale avec les éléments que j'ai choisis qui sont comme un vocabulaire artistique, mais la sculpture réelle, entière réalisée de fragments assemblés puis ensemble coulés, ne se révèle qu'au démoulage et là, il faut brosser, nettoyer le bois ou autres matières, qui sont recouvertes d'une fine pellicule de béton. C'est une « révélation », tout comme l'acide révélateur, fait apparaître une photographie. C'est l'instant magique où la sculpture est là, se montre sans détour. Il n'est à ce stade plus possible de retoucher, sauf en surface peut-être et accepter les imperfections ou les heureuses surprises. Là où auparavant j'assemblais et pouvais à tout moment intervenir, poursuivre l'œuvre et revenir sur la forme, il n'y a maintenant plus aucune possibilité, plus aucun compromis. Dans ma démarche artistique qui évolue sans cesse et qui témoigne de plusieurs périodes créatrices, je cherche en permanence, j'ai en moi le sentiment profond du vivant, de tout ce que nous offre la nature ; j'aime le bois, les écorces, les fibres, les arbres, les feuilles, le monde végétal, mais aussi les os, la terre, les pierres, l'eau, le vent, le feu...enfin tous les éléments dont nous sommes issus et dont nous avons besoin et qui m'ont portée tout naturellement à pratiquer le land-art-installation en extérieur depuis mon coup de cœur avec Richard Long ou Andy Goldsworthy.... J'aime observer le monde d'un point de vue géologique, les strates de la roche, les sédiments et les limons qui s'accumulent au fil des années, des siècles… j'ai depuis toujours un regard archéologique, qui m'invite à parler de la mémoire du temps, de tout ce qui s'inscrit, se grave et fait trace. J'aime les cernes du bois, témoignant de l'âge d'un arbre, les ondes formées par un caillou jeté dans l'eau, les empreintes digitales, réseaux fins et labyrinthiques sur notre peau, ou encore faire le lien entre un cerneau de noix et notre cerveau humain. Si vous posez un regard attentif sur tout ce qui constitue le monde dans lequel nous vivons, sur les dessins des vers bostryches, sur la forme des graines, les réseaux d'une feuille d'arbre ou ceux de nos veines...de l'infiniment petit à l'infiniment grand, vous constaterez que tout est lié ! Ankh, septembre 2023

    Michel Bourassin

    Artiste plasticien

    Michel Bourassin

    Artiste plasticien

    Le maître-mot de mon travail depuis les années 85 : la Différence Il faut entendre par différence, non pas la référence à la notion de ressemblance, mais à cette intensité qui réside entre 2 éléments, leur séparation comme une entité permettant de produire des liens entre les eux, mais à distance. Cet écart les décline au singulier et quand je parle de singularité des éléments ; une manière d'insister sur l'importance que je donne à ces traitements différenciés, ces modes d'application de la matière sur le support, leur nature. Il s'agit pour moi de créer des liens dans l'écart qui les lie, en même temps qu'il sépare ces différents éléments qui s'impliquent à la surface. Ces vides, qui remplissent la surface, sont des tenseurs qui font de ces disparités éparses une entité pleine et indivisible. Je pose sur la surface un tissu de liens entre les éléments qui prime sur le signifiant pour insister sur la puissance de ce lien et donc de la différence. En parlant d'éléments, j'entends tout ce qui intervient physiquement dans l’œuvre y compris les mots qui installent un lien avec l'extérieur du cadre, le mur porteur. Dans le processus, les mots sont les précurseurs de tout ce qu'ils vont entraîner. Ils s'installent à l'intérieur et à l'extérieur de la surface comme un rappel de cet énoncé initial dont dérivent les problématiques multiples que je développe. Domessin le 23 Mars 2024

    Jeanne François

    Céramiste, Sculptrice

    Jeanne François

    Céramiste, Sculptrice

    Jeanne François est une céramiste dont le travail est centré sur l’exploration des argiles locales, dites ‘sauvages’. En 2021, elle obtient une licence en Design d’objets et Céramique à Paris, puis un master en Céramique et Verre au Royal College of Art en 2023. Au long de son cursus, elle collabore avec le collectif Barro Pequeno, puis aux côtés de groupes BTP pour utiliser les argiles des sols urbains excavés dans ses céramiques. Elle se rend régulièrement en résidence artistique pour poursuivre son exploration du territoire, en Amazonie, à Chypre, et à Oxford. Elle a exposé plusieurs fois à Londres, et fera prochainement partie de la 26ème biennale de Vallauris. « Je travaille avec des argiles dites sauvages, pour évoquer la mémoire des territoires, des paysages et des maisons dans lesquelles je vis. Je suis la trace de la terre jusqu’à ce qu’elle me laisse dessiner sa carte. La terre parle pour notre mémoire. La terre est une matière, et c’est aussi un lieu. Un lieu bien réel, qui procure pour nous une maison partout. Un lieu où je m’incarne, où je demeure, brouillant peu à peu les limites de mon corps avec son territoire. Je suis faite de paysages. Je laisse ma marque sur mon territoire, et en retour, il laisse sa marque sur moi. Je pense beaucoup à l’idée des restes. À la façon dont notre identité se construit en dépit du lieu, où à cause de lui. À la façon dont nous abandonnons certaines couches de nous-mêmes, remettons les pièces ensemble, nous fabriquons et nous re-fabriquons dans le mouvement et la perte des endroits où nous habitons. »

    François Piranda

    Artiste plasticien

    François Piranda

    Artiste plasticien

    Multi-technique, sa production va de l’assemblage de matériaux de récupération, à la sculpture, modelage, dessin, installations multimédias. Il se détermine aujourd’hui comme artiviste. Il met son art, sa pratique, sa poésie au service de l’expression de sujets de société qui l’indignent, le touchent dans son humanité. L’une des causes qu’il traite transversalement dans certaines de ses œuvres est le sujet de l’écoféminisme, du respect du vivant de tous les règnes, sous toutes ses formes, et plus largement la question des diverses formes de dominations et d’oppressions. De façon transversale, il questionne aussi dans ses œuvres le rapport de l’humain face aux angoisses existentielles et universelles de mort, solitude, sens, liberté et responsabilité. Il cherche par son travail à provoquer des espaces de réflexion et d’échanges autour du partage de ses propres questionnements, de la re-visitation de ses croyances. www.francois-piranda.art

    Gabrielle Guicherd

    Compositrice

    Gabrielle Guicherd

    Compositrice

    Née en 1996. Après des études de musicologie, elle développe une pratique basée principalement sur les claviers, le chant et les techniques numériques. Impliquée dans l’enseignement et la médiation de la culture musicale, elle aime aussi à s’engager dans des projets artistiques pluridisciplinaires, en collaboration avec d’autres artistes, où le travail du son se conjugue à celui de l’écriture et de la création visuelle.

    Annie Clerc

    À définir

    Annie Clerc

    À définir

    Née en 1956, Annie Clerc a suivi des études aux Beaux-Arts de Beaune (premier cycle) et de Lyon (deuxième cycle, département Art). Son travail s’appuie sur les techniques de la céramique, parfois mêlées à des éléments textiles, mises en œuvre dans un esprit résolument sculptural. Contemporanéité et archaïsme s’y conjuguent fréquemment, par l’insertion de sources lumineuses électriques (diodes, néons) ou de projections vidéo, contrastant avec une matière investie d’une valeur « originaire ».

    Philippe Moënne-Locc

    Compositeur

    Philippe Moënne-Locc

    Compositeur

    Etudes au Conservatoire d’Annecy (formation musicale, contrebasse et trombone) puis classe de composition électroacoustique au Conservatoire de Genève (Suisse) avec Rainer Bœsch (1er prix radio SSR). Rencontres marquantes avec Pierre Schaeffer, Pierre Henry, Tristan Murail, Luc Ferrari, Bernard Parmegiani, Alain Savouret… Stagiaire à l’Ircam (Paris) et au GMEB de Bourges. Fonde en 1980 le studio Collectif & Cie à Annecy (Musiques Inventives d’Annecy) qu’il dirigera jusqu’à 2011. Concerts en improvisation générative « live electronic » dans le monde entier avec le « Trio Collectif » puis actuellement avec « The Sound Quartet » (SQ) co-fondé à Stockholm avec le compositeur Thomas Bjelkeborn. Il donne régulièrement des concerts avec cet ensemble en Suède et en Europe. Il écrit des musiques pour des Installations, notamment avec le créateur vidéo Hervé Bailly-Basin. A enseigné la composition électroacoustique aux Conservatoires de Genève, Annecy et au CRD de Bourgoin-Jallieu. Il développe des applications avec le logiciel MAX/MSP (Ircam) pour ses propres créations et pour des œuvres de Tristan Murail et Hervé Bailly-Basin. 12 CDs produits dont « Quelques Intrusions dans le Domaine de l’Unique », sélectionné au Grand Prix Lycéen des Compositeurs 2007. Compositeur résident à l’EMS de Stockholm (Suède). Les œuvres : pour support seul, improvisées, pour différentes formations et différentes thématiques : paysages sonores, expositions, pour instruments avec sons électroniques, pour dispositifs interactifs, vidéo-art… Ses pièces récentes s'inspirent du travail sur les qualités intrinsèques du son, propres aux musiques spectrales, développant  l'idée d'une musique "concrète spectrale ». http://www.philippe-moenne-loccoz.fr

    Jean François Grivet

    À définir

    Jean François Grivet

    À définir

    Né en Syldavie dans les années 60 - date de naissance non précise - Jean-François Grivet, appelé un temps Jean, puis Jean de La Grive et aujourd’hui Jean La Grive, souvent surnommé Jeff par ses amis - diminutif ridiculement intolérable - aurait aimé s’appeler (quand il était enfant) Giovanni de la Crotché, sobriquet héroïque d’un personnage de série pour enfants, jamais retrouvé, ou inventé dans son imagination. Après des études artistiques pour devenir un grand peintre, le hasard des nœuds gordiens du destin l’ont mené au métier de graphiste et enseignant dilettante en design et cinéma, le talent n’ayant rien à voir avec aucun de ces métiers.  Il n’en reste pas moins que la création d’image reste le cœur de ses préoccupations. La magie des images sous toutes leurs formes obéissant à des rituels et à une certaine naïveté bizarre.